| | Europe, le fléau régionaliste | |
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fleurdislam Membre
Religion : Islam Sexe : Messages : 73
| Sujet: Europe, le fléau régionaliste Jeu 5 Mai - 10:15 | |
| Catalogne, Pays basque, Flandre, Écosse : la fièvre indépendantiste mine les États-nations et risque de rendre l'Europe encore plus ingouvernable.
Au train où vont les choses, le puzzle européen risque de se complexifier sérieusement dans les prochaines années. Une fièvre indépendantiste s'est emparée de plusieurs régions du Vieux Continent. Comme si, face aux incertitudes de l'époque, le phénomène identitaire se repliait sur un pré carré de plus en plus restreint. L'exemple de la Catalogne est instructif. Voilà une province espagnole riche qui ploie sous une dette de 42 milliards d'euros, sans doute davantage si l'on ajoute celle des entreprises publiques. Elle dispose déjà d'une autonomie considérable, mais tend la sébile à l'État central espagnol pour sortir de ce pétrin. Et, dans le même temps, elle réclame une indépendance qu'elle serait incapable d'assumer financièrement. Car la dette de la Catalogne représente près de 30 % de celle de la totalité des territoires autonomes de l'Espagne, mais seulement 18 % de leur PIB. Cherchez l'erreur... Les dernières élections au Pays basque espagnol reflètent la même pulsion indépendantiste. Les partis "souverainistes" : le conservateur Parti nationaliste basque et Bildu, émanation de l'ETA, ont raflé les deux tiers des sièges à l'Assemblée locale. Les deux grandes formations "nationales", le PSOE (socialiste) et le Parti populaire (droite), doivent se contenter, à elles deux, d'un tiers des sièges de député. La Belgique en sursis En Flandre, la N-VA (Alliance néoflamande, NDLR) du fringant Bart De Wever, amaigri de quelques dizaines de kilos, est arrivée en tête aux élections à Anvers, première ville de la région. Bart De Wever est un fin politique. Il sait manier la dialectique, peut prendre un air bonhomme et évite soigneusement les slogans qu'affectionnent les militants du Vlaams Belang du genre "Que la Belgique crève" ou "Rats wallons, pliez bagage". Mais son objectif n'en est pas moins clair : la Flandre doit gérer ses propres affaires. Le cas de l'Écosse - elle aussi déjà autonome - est moins grave : il n'est nullement démontré que, lors du référendum prévu à l'automne 2014, une majorité d'Écossais optent pour l'indépendance. Il n'en demeure pas moins que ce fractionnement de la souveraineté pose problème. L'édifice européen s'est construit autour des États-nations. Ceux-ci acceptaient de déléguer à l'UE une part de leurs prérogatives régaliennes. Le morcellement de ces États entraînerait une rupture des grands équilibres. Le respect des identités locales est une démarche louable. La dictature des régionalismes est, en revanche, une régression. Y compris en matière linguistique comme au Pays basque espagnol. L'Europe de demain ne peut sûrement pas être celle des patois et des cantons. | |
| | | Averroes Magistrat Inter-religieux
Religion : Musulman Sexe : Messages : 1626
| Sujet: Re: Europe, le fléau régionaliste Ven 6 Mai - 12:50 | |
| - fleurdislam a écrit:
Catalogne, Pays basque, Flandre, Écosse : la fièvre indépendantiste mine les États-nations et risque de rendre l'Europe encore plus ingouvernable.
Au train où vont les choses, le puzzle européen risque de se complexifier sérieusement dans les prochaines années. Une fièvre indépendantiste s'est emparée de plusieurs régions du Vieux Continent. Comme si, face aux incertitudes de l'époque, le phénomène identitaire se repliait sur un pré carré de plus en plus restreint. L'exemple de la Catalogne est instructif. Voilà une province espagnole riche qui ploie sous une dette de 42 milliards d'euros, sans doute davantage si l'on ajoute celle des entreprises publiques. Elle dispose déjà d'une autonomie considérable, mais tend la sébile à l'État central espagnol pour sortir de ce pétrin. Et, dans le même temps, elle réclame une indépendance qu'elle serait incapable d'assumer financièrement. Car la dette de la Catalogne représente près de 30 % de celle de la totalité des territoires autonomes de l'Espagne, mais seulement 18 % de leur PIB. Cherchez l'erreur... Les dernières élections au Pays basque espagnol reflètent la même pulsion indépendantiste. Les partis "souverainistes" : le conservateur Parti nationaliste basque et Bildu, émanation de l'ETA, ont raflé les deux tiers des sièges à l'Assemblée locale. Les deux grandes formations "nationales", le PSOE (socialiste) et le Parti populaire (droite), doivent se contenter, à elles deux, d'un tiers des sièges de député. La Belgique en sursis En Flandre, la N-VA (Alliance néoflamande, NDLR) du fringant Bart De Wever, amaigri de quelques dizaines de kilos, est arrivée en tête aux élections à Anvers, première ville de la région. Bart De Wever est un fin politique. Il sait manier la dialectique, peut prendre un air bonhomme et évite soigneusement les slogans qu'affectionnent les militants du Vlaams Belang du genre "Que la Belgique crève" ou "Rats wallons, pliez bagage". Mais son objectif n'en est pas moins clair : la Flandre doit gérer ses propres affaires. Le cas de l'Écosse - elle aussi déjà autonome - est moins grave : il n'est nullement démontré que, lors du référendum prévu à l'automne 2014, une majorité d'Écossais optent pour l'indépendance. Il n'en demeure pas moins que ce fractionnement de la souveraineté pose problème. L'édifice européen s'est construit autour des États-nations. Ceux-ci acceptaient de déléguer à l'UE une part de leurs prérogatives régaliennes. Le morcellement de ces États entraînerait une rupture des grands équilibres. Le respect des identités locales est une démarche louable. La dictature des régionalismes est, en revanche, une régression. Y compris en matière linguistique comme au Pays basque espagnol. L'Europe de demain ne peut sûrement pas être celle des patois et des cantons. L’Europe de demain sera d'abord en guerre... Ensuite divisé une nouvelle fois...hoohouuu oiseau de mauvaise augure va-t-en lancer à mon encontre...Non mes chers européens, vous allez d'abord souffrir de vos propres mains , ensuite être divisé en de plus petits états encore plus minuscules qu'ils ne le sont déjà...L'Amérique le sera également...Comment le sais-tu ? par le Saint Coran chers chrétiens, le Saint Coran...Dieu a posé des règles pour la gestion du monde et parmi ces règles : il t'en serait fait ce que tu vas faire aux autres et tu récoltera le fruit de ton labour...Il y a déja chez vous je crois écrit dans vos livres saint : à la sueur de ton front, tu gagnera ton pain...ou ton malheur...C'est une règle vérifiable à travers les ages et les espaces...Pour tout le monde sans aucune exception ... | |
| | | Averroes Magistrat Inter-religieux
Religion : Musulman Sexe : Messages : 1626
| Sujet: Re: Europe, le fléau régionaliste Mer 11 Mai - 9:16 | |
| Tiens, leurs hommes politiques commencent à penser comme moi ! Dans un discours enflammé, David Cameron assure que le Brexit entraînerait une guerre mondiale 10 mai 2016, 12:02Devant les médias, le Premier ministre britannique s'est livré à une démonstration de patriotisme européen, assurant qu'un Brexit déboucherait sur une ère d'isolationnisme et pourrait conduire à une véritable guerre généralisée.Dans un discours considéré par les médias britannique comme l'un des plus chargés en émotions de ces derniers mois, David Cameron s'est exprimé à la télévision en évoquant l'image très symbolique de «ces rangées de pierres tombales blanches entretenues avec amour dans les cimetières de guerre du Commonwealth» comme preuve du «prix qu'a payé ce pays» pour assurer la paix sur le continent européen. «Pas d'UE, pas de paix»«Chaque fois que nous tournons le dos à l'Europe, tôt ou tard, nous le regrettons», a martelé David Cameron, ajoutant que «le Royaume-Uni et l'UE s'influençent mutuellement». «Lorsque les choses vont mal en Europe, nous ne pouvons pas juste fuir et penser que nous pourrons être à l'abri des conséquences», a-t-il dit. En réponse aux partisans du Brexit, David Cameron a déclaré que, tout au long de l'histoire, les affaires britanniques avaient été mêlées à celles de l'Europe «pour le meilleur comme pour le pire». «Blenheim, Trafalgar, Waterloo. Voilà ce qu'est l'héroïsme de notre pays dans les grandes guerres», a solennellement proclamé David Cameron. Le chef du gouvernement britannique a poursuivi en clamant haut et fort que l'UE était un facteur de paix et qu'un Brexit contribuerait à un accroissement de l'instabilité sur le continent européen et dans le monde. « Peut-on vraiment être sûr que nous pourrons vivre en paix ?» a-t-il demandé à l'auditoire, avant de répondre : «Pour ma part, j'en doute vraiment.» «Durant des décennies, l'Union européenne a contribué à réconcilier les pays en conflit. Il en est de l'intérêt national du Royaume-Uni de rester au sein d'une Europe unie pour éviter tout conflit futur entre pays européens», a-t-il déclaré. Des propos «dignes d'une parodie» Selon The Independent, suite aux déclarations du Premier ministre britannique, de nombreuses voix se sont élevées au sein du gouvernement, affirmant que David Cameron avait délibérément choisi de s'écarter du discours purement économique pour privilégier l'aspect culturel, historique, jouant sur la peur d'une troisième guerre mondiale, dans une ultime tentative de contrer un Brexit. Par ailleurs, les propos de David Cameron n'ont guère plu au colonel Richard Kemp, ancien chef de l'armée chargé de l'antiterrorisme, qui a riposté le 10 mai en rappelant que les politiques de l'Union européennes étaient à l'origine des tensions avec la Russie, avaient entraîné une grave crise migratoire, une intimidation de la part d'une Turquie en voie de ré-islamisation, une fuite des communautés juives et d'autres dangers. «L'UE n'a pas su empêcher un afflux massif de migrants qu'elle a elle-même provoqué et qui menace aujourd'hui de submerger de nombreuses villes européennes. La politique du logement est désatreuse, le bien-être et le moral des citoyens sont au plus bas, la santé et les services d'éducation sont compromis, alors qu'ils sont payés par le travail acharné des citoyens qui doivent subir les politiques européennes sans rien dire», s'est offusqué Richard Kemp dans une interview diffusée sur le site Breitbart. Pendant ce temps, le «Non» a toujours ses fervents défenseursDans le même temps, l'ex-maire de Londres, Boris Johnson, devait tenter de contredire les arguments du Premier ministre en se lançant dans une tournée en bus à travers le pays pour convaincre les britanniques de choisir la sortie de l'UE. En mars, Boris Johnson avait assimilé le Brexit à l'évasion d'une «prison [dont] le geôlier aurait accidentellement laissé la porte ouverte». Les détenus «peuvent entrevoir les terres ensoleillées au loin, mais ils ont peur des dangers du grand large. Alors qu'en fait, ce serait magnifique et un gros poids en moins pour nos entreprises», avait-t-il prophétisé. Il avait par ailleurs fustigé les propos du président américain Barack Obama qui s'était prononcé en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE dans un discours non dénué d'une pointe de menace. Lors d'une conférence de presse avec David Cameron le 22 avril dernier, Barack Obama avait clairement indiqué qu'en cas de Brexit, le Royaume-Uni serait mis au bout de la file d'attente pour tout accord commercial avec les Etats-Unis. «De la part de l'oncle Sam, c'est de l'hypocrisie scandaleuse», avait alors retorqué Boris Johnson. Le référendum concernant le maintien ou la sortie du pays du bloc européen se tiendra au Royaume-Uni le 23 juin. En mars dernier, les sondages montraient que les Britanniques hésitaient fortement sur cette question, les partisans du Brexit et ses opposants étant à parts égales dans leurs intentions de vote et au moins 20% des électeurs se déclarent toujours indécis. Source:https://francais.rt.com/international/20320-david-cameron-brexit-troisieme-guerre-mondiale A mon avis, on a tort de ne pas prendre au sérieux les propos du 1er ministre britannique, il sait parfaitement de quoi il parle, mais je dois aussi avouer que tout ce qu'il dit ou fait n'a plus aucune importance maintenant...C'est trop tard pour eux...Ils ont trop, trop bien travaillé pour leur perte : plus de 40 millions de musulmans déplacés de leur pays, là où du petit matin au coucher du soleil ils adoraient Allah et le glorifiaient, maintenant il n'est plus que ruine et désert et ses occupants après leur mis à sac et meurtre doutent même de l'existence d'Allah et tu crois qu'Allah va laisser ce crime impunément chère amie ? Il n'y a qu'eux qui le croient et Dieu va leur démontrer qu'ils ont tort de le croire !!! | |
| | | fleurdislam Membre
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| Sujet: Re: Europe, le fléau régionaliste Ven 22 Juil - 16:58 | |
| - Averroes a écrit:
Tiens, leurs hommes politiques commencent à penser comme moi !
Dans un discours enflammé, David Cameron assure que le Brexit entraînerait une guerre mondiale
10 mai 2016, 12:02
Devant les médias, le Premier ministre britannique s'est livré à une démonstration de patriotisme européen, assurant qu'un Brexit déboucherait sur une ère d'isolationnisme et pourrait conduire à une véritable guerre généralisée.
Dans un discours considéré par les médias britannique comme l'un des plus chargés en émotions de ces derniers mois, David Cameron s'est exprimé à la télévision en évoquant l'image très symbolique de «ces rangées de pierres tombales blanches entretenues avec amour dans les cimetières de guerre du Commonwealth» comme preuve du «prix qu'a payé ce pays» pour assurer la paix sur le continent européen.
«Pas d'UE, pas de paix»
«Chaque fois que nous tournons le dos à l'Europe, tôt ou tard, nous le regrettons», a martelé David Cameron, ajoutant que «le Royaume-Uni et l'UE s'influençent mutuellement».
«Lorsque les choses vont mal en Europe, nous ne pouvons pas juste fuir et penser que nous pourrons être à l'abri des conséquences», a-t-il dit.
En réponse aux partisans du Brexit, David Cameron a déclaré que, tout au long de l'histoire, les affaires britanniques avaient été mêlées à celles de l'Europe «pour le meilleur comme pour le pire».
«Blenheim, Trafalgar, Waterloo. Voilà ce qu'est l'héroïsme de notre pays dans les grandes guerres», a solennellement proclamé David Cameron.
Le chef du gouvernement britannique a poursuivi en clamant haut et fort que l'UE était un facteur de paix et qu'un Brexit contribuerait à un accroissement de l'instabilité sur le continent européen et dans le monde.
«Peut-on vraiment être sûr que nous pourrons vivre en paix ?» a-t-il demandé à l'auditoire, avant de répondre : «Pour ma part, j'en doute vraiment.»
«Durant des décennies, l'Union européenne a contribué à réconcilier les pays en conflit. Il en est de l'intérêt national du Royaume-Uni de rester au sein d'une Europe unie pour éviter tout conflit futur entre pays européens», a-t-il déclaré.
Des propos «dignes d'une parodie»
Selon The Independent, suite aux déclarations du Premier ministre britannique, de nombreuses voix se sont élevées au sein du gouvernement, affirmant que David Cameron avait délibérément choisi de s'écarter du discours purement économique pour privilégier l'aspect culturel, historique, jouant sur la peur d'une troisième guerre mondiale, dans une ultime tentative de contrer un Brexit.
Par ailleurs, les propos de David Cameron n'ont guère plu au colonel Richard Kemp, ancien chef de l'armée chargé de l'antiterrorisme, qui a riposté le 10 mai en rappelant que les politiques de l'Union européennes étaient à l'origine des tensions avec la Russie, avaient entraîné une grave crise migratoire, une intimidation de la part d'une Turquie en voie de ré-islamisation, une fuite des communautés juives et d'autres dangers.
«L'UE n'a pas su empêcher un afflux massif de migrants qu'elle a elle-même provoqué et qui menace aujourd'hui de submerger de nombreuses villes européennes. La politique du logement est désatreuse, le bien-être et le moral des citoyens sont au plus bas, la santé et les services d'éducation sont compromis, alors qu'ils sont payés par le travail acharné des citoyens qui doivent subir les politiques européennes sans rien dire», s'est offusqué Richard Kemp dans une interview diffusée sur le site Breitbart.
Pendant ce temps, le «Non» a toujours ses fervents défenseurs
Dans le même temps, l'ex-maire de Londres, Boris Johnson, devait tenter de contredire les arguments du Premier ministre en se lançant dans une tournée en bus à travers le pays pour convaincre les britanniques de choisir la sortie de l'UE.
En mars, Boris Johnson avait assimilé le Brexit à l'évasion d'une «prison [dont] le geôlier aurait accidentellement laissé la porte ouverte». Les détenus «peuvent entrevoir les terres ensoleillées au loin, mais ils ont peur des dangers du grand large. Alors qu'en fait, ce serait magnifique et un gros poids en moins pour nos entreprises», avait-t-il prophétisé.
Il avait par ailleurs fustigé les propos du président américain Barack Obama qui s'était prononcé en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l'UE dans un discours non dénué d'une pointe de menace.
Lors d'une conférence de presse avec David Cameron le 22 avril dernier, Barack Obama avait clairement indiqué qu'en cas de Brexit, le Royaume-Uni serait mis au bout de la file d'attente pour tout accord commercial avec les Etats-Unis.
«De la part de l'oncle Sam, c'est de l'hypocrisie scandaleuse», avait alors retorqué Boris Johnson.
Le référendum concernant le maintien ou la sortie du pays du bloc européen se tiendra au Royaume-Uni le 23 juin. En mars dernier, les sondages montraient que les Britanniques hésitaient fortement sur cette question, les partisans du Brexit et ses opposants étant à parts égales dans leurs intentions de vote et au moins 20% des électeurs se déclarent toujours indécis.
Source:https://francais.rt.com/international/20320-david-cameron-brexit-troisieme-guerre-mondiale
A mon avis, on a tort de ne pas prendre au sérieux les propos du 1er ministre britannique, il sait parfaitement de quoi il parle, mais je dois aussi avouer que tout ce qu'il dit ou fait n'a plus aucune importance maintenant...C'est trop tard pour eux...Ils ont trop, trop bien travaillé pour leur perte : plus de 40 millions de musulmans déplacés de leur pays, là où du petit matin au coucher du soleil ils adoraient Allah et le glorifiaient, maintenant il n'est plus que ruine et désert et ses occupants après leur mis à sac et meurtre doutent même de l'existence d'Allah et tu crois qu'Allah va laisser ce crime impunément chère amie ?
Il n'y a qu'eux qui le croient et Dieu va leur démontrer qu'ils ont tort de le croire !!! Les britanniques sont déjà en guerre entre pro et anti Brexit, j'ai une peur bleue tu sais, on est depuis longtemps habitué à une Europe paradisiaque et tranquille. | |
| | | fleurdislam Membre
Religion : Islam Sexe : Messages : 73
| Sujet: Re: Europe, le fléau régionaliste Mar 11 Avr - 22:06 | |
| Que reste-t-il de l'ETA, lancinante question en Espagne L'organisation séparatiste basque ETA a renoncé à la violence en 2011 et assure avoir rendu ses armes. Il n'en resterait qu'une poignée de militants et un sigle que beaucoup veulent oublier en Espagne, même si le séparatisme basque n'a pas disparu.
Euskadi Ta Askatasuna ("Patrie basque et Liberté"), fondée le 31 juillet 1959, est la "dernière organisation terroriste née en Europe" qui n'a pas encore complètement disparu, souligne Gorka Landaburu, journaliste, victime d'un de ses attentats en 2001. Née dans la lutte contre le franquisme, proche d'autres organisations d'extrême gauche comme les Brigades rouges en Italie et Action directe en France, mais aussi l'Armée républicaine irlandaise (IRA), l'ETA leur a survécu pendant des années, rappelle le directeur de la revue Cambio16. Après la mort du dictateur espagnol Francisco Franco, accusé de réprimer la culture basque, elle a même intensifié ses attentats, entraînée dans une spirale de haine à laquelle ont aussi participé des groupes d'extrême droite et parapoliciers, dont les GAL. Une étude commandée par le gouvernement régional basque, "Foronda", montre qu'une grande majorité de ses crimes est intervenue sous la démocratie : 43 assassinats sous la dictature, le reste des 829 morts après. Les GAL et l'extrême droite ont fait 62 morts. Le quotidien de l'Espagne dans les années 1980 était marqué par le terrorisme : attentats, enlèvements, rackets. - L'exécution de trop - Jusqu'à l'enlèvement puis l'exécution en juillet 1997 de Miguel Angel Blanco, un conseiller municipal conservateur de 29 ans : suivi par toute l'Espagne, il avait donné naissance au mouvement "Basta ya" contre la violence, mobilisant des millions d'Espagnols dans les rues. L'ETA n'a renoncé définivement à la violence qu'en octobre 2011. Elle n'avait pas depuis remis les armes, exigeant encore une négociation sur le sort de ses membres et prisonniers pour obtenir des amnisties, des rapprochements de détenus et libérations conditionnelles, notamment des plus malades. Désormais, "l'ETA doit réfléchir aux modalités de sa disparition", déclare à l'AFP le secrétaire pour la paix du gouvernement basque Jonan Fernandez, au coeur des négociations qui ont permis la remise des armes, qui s'exprime rarement. L'indépendantiste Arnaldo Otegi, ex-membre éminent de la branche politique de l'ETA, l'a dit aussi à demi-mot à l'AFP : "L'ETA doit entamer un débat entre militants sur son propre avenir". L'ETA n'est plus qu'un "vase chinois encombrant", qui dérange même la gauche indépendantiste basque, lui faisant perdre du terrain électoralement, explique une autre source proche du processus de désarmement. Selon cette source, sa dissolution pourrait se produire au cours de l'année 2017. L'ETA, qui aurait encore une vingtaine de militants clandestins libres, n'agira cependant pas du jour au lendemain, estime ce spécialiste. Il lui faudra terminer un débat interne sur ses détenus: doivent-ils demander des libérations conditionnelles ou refuser toute concession au nom de la solidarité entre "etarras" ? Puis, une fois ce sujet tranché, envisager la dissolution. De son côté, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy - qui fait face à l'indépendantisme catalan et a besoin d'apaiser les tensions avec les régions - pourrait aussi, à la demande du gouvernement basque, accepter de rapprocher des détenus incarcérés loin du Pays basque, estime Gorka Landaburu. Reste la justice. "Près de 40% des assassinats n'ont pas été résolus", dit l'eurodéputée Maite Pagazaurtundua, une des fondatrices de Basta Ya, qui lutte contre l'oubli des victimes. Et enfin la politique. La coalition de gauche indépendantiste basque EH Bildu est la deuxième force politique au Pays basque. Près de 17% des Basques veulent l'indépendance et 42% davantage d'autonomie, selon un sondage réalisé fin 2016 par l'institut MyWord.
Dans les rues du Pays basque, "la société a évolué beaucoup plus vite que les politiques" vers l'apaisement, constate de son côté Elena Arrambari, actrice, qui a monté des pièces visant amener les habitants à se pencher sur ce passé. Mais "il y a encore beaucoup de chemin à parcourir", souligne-t-elle en évoquant deux événements récents : la condamnation à une peine de prison d'une tweeteuse pour des blagues sur l'assassinat par l'ETA d'un chef de gouvernement franquiste, Luis Carrero Blanco, et l'agression de gardes civils en Navarre. "Les gens veulent tourner la page vite, mais il reste beaucoup de haine et ça, il faut s'en occuper", dit-elle.
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