Hibat Allah Membre Ώ
Religion : ISLAM Sexe : Messages : 1145
| Sujet: L'offense aux prophètes Sam 18 Déc - 19:50 | |
| De grands événements se succèdent à grande vitesse depuis l'assassinat de samuel paty, et de plus en plus de musulmans commencent à se demander sur la question de l'offense au prophète Muhammed et pourquoi est-ce qu'on ne peut pas laisser les non musulmans critiquer le prophète ou même l'injurier; du moment où ils ne sont pas musulmans on ne peut pas les punir et leur dénier le droit à la liberté d'expression, nous disent-ils. j'ai cherché de mon coté, j'ai trouvé deux avis différents à ce sujet, mais aucun théologien musulman des siècles passés n'a pris la question à la légère, au contraire, dans les deux cas l'offense au prophète est considéré comme un délit, la différence est dans le type de sanction appliquée selon le statut de celui qui commet l'offense : s'il est initialement musulman, le considère-t-on un apostat ? s'il est un dhimmi, son offense au prophète est-il un signe de rupture de pacte avec les musulmans - Spoiler:
* Cas où celui qui insulte est initialement musulman : les arguments de ceux qui sont d'avis que l'offense au prophète n'est pas considéré comme mécréance :dans ce cas le musulman qui commet ce délit n'est pas excommunié, cependant, il doit être puni, la référence est une parole du 3e calife qu'on trouve dans l'encyclopédie de Ali ibn abi tali (موسوعة على بن أبي طالب)"si on me ramène quelqu'un qui accuse le prophète Daoud d'adultère je lui donnerai deux coups de fouet"ils se basent aussi sur ce qui s'est passé le jour de la conquête de khaybar lorsque le prophète a commencé à partager le butin, un des croyants lui rapporte que untel s'oppose et dit aux autres "par Allah, ce partage n'est pas fait pour la face d'Allah", le visage du prophète changea de couleur et dit : si Allah et son prophète ne sont pas équitables qui d'autres le serait? qu'Allah fasse miséricorde à Moussa qui a subi plus de mal, pourtant il continuait à faire preuve d'endurance.une autre référence sur laquelle ils se basent aussi en est un hadith d'ibn massoud rapporté par bukhari où il racontait que le prophète, quand il a été agressé par son peuple qui ont essayé de le tuer au cours de l'une des conquête, il pria Dieu pour qu'il leur pardonne parce qu'ils ne savaient pas. Ensuite il a raconté un incident semblable qui s'est produit à un des prophètes qui l'ont précédé. les arguments de ceux qui sont d'avis que l'offense au prophète est une mécréance :le 1er argument est l'histoire d' Abu bakr qui s'est emporté contre un homme. Un des compagnons qui était de passage chez le calife, lui demande : qui est-ce qui t'as mis en colère? Abu bakr répond : et pourquoi tu demandes après lui? le compagnon lui dit : pour lui frapper le cou ! Abou bakr s'est calmé alors et dit : si je te le demandait le ferais-tu?le compagnon répond : Oui !Abou bakr lui explique : ceci n'est valable que pour le messager d'Allah , d'autres versions de hadiths qui relatent la même histoire vont dans le même sens où il n'est pas permis d'exécuter la personne qui a offensé le calife Abou bakr parce que seul le prophète est, en tant que chef, autorisé à exécuter quiconque l'offense, et le seul qui se réserve le droit de pardonner. le 2e argument est l'histoire de l'émir abdul hamid bnou abderrahmane bnou zayd bnou el khattab qui était imam de confiance chargé de la gérance de la région de Koufa au temps du Calif omeyyade Omar ibn abdelaziz.l'émir abdulhamid écrit au Calife ceci : j'ai trouvé un homme à koufa qui t'insulte, les preuves établies, j'ai décidé de l'exécuter, lui couper les mains ou la langue, mais j'ai voulu d'abord demander ton avis.Le calife lui répond : Paix sur toi !par celui qui détient mon âme dans sa main, si tu l'avais exécuté je t'aurais exécuté, si tu l'avais coupé je t'aurais coupé, et si tu l'avais flagellé je t'aurais flagellé, il est plutôt préférable pour moi que, dès que tu reçois ma lettre, tu emportes l'homme qui m'a insulté à kinassa* (كناسة) ensuite insulte-le comme il m'a insulté ou bien pardonne-lui, parce qu'il n'est pas permis d'exécuter quelqu'un pour insulte sauf dans le cas où il offense le prophète.--------- kinassa* (كناسة) (je ne sais pas comment ça se prononce, il semble que c'est un nom d'un lieu public en Irak),malgré que les quatre imams des quatre écoles juridiques ainsi que les gens du hadith soient unanimes sur l'excommunication (takfir) de celui qui porte atteinte à la personne du prophète, une bonne partie de théologiens divergent sur cette question, et il fallait revoir les arguments de chacun. les plus permissifs d'entre eux, se basant sur les arguments précédemment cités, maintiennent l'avis de la non mécréance de celui qui insulte le prophète. la réponse à ces contradicteurs se résume dans l'histoire du calife Abu Bakr où il dit clairement qu'il revient au prophète, de son vivant, et en tant que chef des croyants, de pardonner ou punir celui qui l'insulte, ce qui nous conduit à dire par déduction, qu'une fois décédé, l'insulter est un délit.
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* Cas où celui qui insulte est un dhimi : les arguments de ceux qui sont d'avis que diffamer le prophète n'est pas considéré comme signe de rupture de pacte :le premier argument c'est l'histoire d'un homme qui a tué son esclave juive qui ne cessait d'insulter le prophète malgré les avertissements et réprimandes de son maître. le lendemain, quand le prophète apprit la nouvelle, il demande à l'homme de se manifester pour donner des explications, l'homme en question s'est levé pour lui raconter ce qui c'était passé et qu'il ne supportait pas les injures à l'égard du prophète en sa présence et qu'il a essayé plusieurs fois de la faire taire mais en vain, le prophète dit : alors témoignez que son sang a été effusé(comme signe de désaveu : thèse orientaliste).le 2e argument est l'histoire d'Aou bakr cité précédemment dans les arguments concernant l'apostasie de celui qui insulte le prophète, ici les musulmans permissifs ainsi que les orientalistes soutiennent l'idée que seul le prophète détient l'autorité d'éliminer quiconque pour quelque raison que ce soit. les arguments de ceux qui sont d'avis que diffamer le prophète est considérée comme signe de rupture de pacte :Sur cette question on a le Coran comme premier argument incontestable, en effet, plusieurs versets incitent explicitement à bien gérer les relations avec les non musulmans qu'ils soient gens du Livre ou pas. En se basant sur le Coran, Ibn el qayim a énuméré dans son livre (أحكام أهل الذمة) (jugements relatifs aux dhimis) , les situations flagrantes considérées comme signes de rupture de pacte. soutenir des luttes contre les musulmans, ou héberger des ennemis espions et les prémunir contre les musulmans{A l'exception des associateurs avec lesquels vous avez conclu un pacte, puis ils ne vous ont manqué en rien, et n'ont soutenu personne [à lutter] contre vous : respectez pleinement le pacte conclu avec eux jusqu'au terme convenu. Allah aime les pieux} meurtre d'un ou d'une musulman (e)S5 V32 {C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre .} banditismeS5 V33 {La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment,}A l'époque du 2e calife Omar ibn el khattab, un des juifs a porté plainte contre un musulman pour agression, Omar alors convoqua ce dernier qui lui a fait savoir que le juif avait agressé une femme musulmane et qu'il n'a pas supporté la scène ce qui l'a poussé à le battre. Omar demanda de voir la femme qui a approuvé ce que disait le musulman. Omar s'est adressé aux dhimmis : {Ô gens, ce n'est pas pour cela qu'on a pactisé avec vous, craignez Allah en les adeptes de Mouhamed, quiconque commet ce genre d'acte n'a plus droit à la protection} Et il a crucifié le dhimmi juif. Le mariage d'un non musulman avec une femme musulmane est interdit, commettre l'adultère avec elle est un délit et un signe de rébellion et de rupture de pacte. S24 V19 {Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-delà. Allah sait, et vous, vous ne savez pas.}ici la turpitude est un terme générique, le châtiment douloureux n'est pas précisé, mais laissé à l'appréciation du dirigeant selon la gravité du crime. prosélytisme et lancement d'allégations dans le but d'égarer les musulmans lancer des invectives à l'égard de Dieu et le prophèteS9 V12 {Et si, après le pacte, ils violent leurs serments et attaquent votre religion, combattez alors les chefs de la mécréance - car, ils ne tiennent aucun serment - peut-être cesseront-ils}La liste n'est pas exhaustive, la rupture de pacte peut faire suite à plusieurs éléments sur la base desquels peuvent s'appuyer les musulmans pour justifier le renoncement à leurs engagements par crainte de traitrise comme indiqué dans le verset suivant :S8 V58 {Et si jamais tu crains vraiment une trahison de la part d'un peuple, dénonce alors le pacte (que tu as conclu avec), d'une façon franche et loyale car Allah n'aime pas les traîtres.}En somme, tout acte de la part des dhimis qui nuirait à l'intégrité de la communauté musulmane est interprété comme signe de rupture de pacte dont les clauses (situations particulières de rupture de pacte) devraient être bien déterminées au préalable.S9V7 Comment y aurait-il pour les associateurs un pacte admis par Allah et par Son messager ? A l'exception de ceux avec lesquels vous avez conclu un pacte près de la Mosquée sacrée . Tant qu'ils sont droits envers vous, soyez droits envers eux. Car Allah aime les pieux.S8 V38 [Dis à ceux qui ne croient pas que, s'ils cessent, on leur pardonnera ce qui s'est passé. Et s'ils récidivent, (ils seront châtiés); à l'exemple de (leurs) devanciers].
l'histoire rapportée par bukhari dans son shih concernant l'usurier Ka’b ibn al-Ashraf un juif médinois d'origine arabe, éliminé sur ordre du prophète ; résumé de l'histoire tirée du site alfutuhat.com, les événements ce sont déroulés en l'an 3 après l'hégire : Ka’b Ibn ibn al-Ashraf, dont la mère, signalons-le, était des Banou an-Nadr, ne revint à Médine qu’après avoir réussi à mobiliser tous les Qouraysh contre le Messager d’Allah (sallallahou ‘aleyhi wa sallam). Et, là, à domicile il ne s’arrêta pas non plus d’appeler les gens à déclarer la guerre aux Musulmans et de réciter dans ces poèmes la beauté des femmes musulmanes dont il ne se priva pas de citer les noms. Ce qui était d’ailleurs considéré comme un affront et une grave insulte pour toute la communauté musulmane.
Par toutes ses menées et activités franchement hostiles, Ka’b Ibn al-Ashraf devint une véritable source de dangers qui menaçait sérieusement la sécurité des Musulmans ; il devint un ennemi au même titre que l’ennemi armé qui n’attend que l’occasion pour éliminer son adversaire.
Il fallait donc mettre un terme à cette situation dangereuse, surtout que les Musulmans traversaient une période délicate caractérisée par des conditions exceptionnelles, que Ka’b était très riche, qu’il avait un fortin très bien placé en dehors de Médine et qu’il pouvait inciter les Juifs à violer le pacte.
Pour toutes ces raisons peut-être, le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) prit la décision d’éliminer Ka’b Ibn al-Ashraf. Et ce fut Muhammad Ibn Maslamah l’Ansar qui exécuta la sentence avec un groupe d’Ansar tout près du fortin.
Avec ces fermes mesures à l'encontre des Banou Qaynouqa’ et de Ka’b Ibn al-Ashraf, les Juifs furent convaincus que le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) était parfaitement disposé à user de la force dans le cas où les conseils et les simples rappels à l’ordre ne seraient pas suivis par ceux qui intentaient à la sécurité de la communauté musulmane.
Par conséquent, ils restèrent silencieux et n’exprimèrent pas la moindre réaction à la mort de leur poète et très riche usurier. Ils allèrent même plus loin et se montrèrent respectueux pour un certain temps de la charte signée.
Avec cette stabilité somme toute relative, le Prophète (sallallahou ‘aleyhi wa sallam) eut plus de liberté pour faire face aux dangers qui, chaque fois, se déclenchaient à l’extérieur de Médine tant du côté des bédouins polythéistes que du côté de Qouraysh qui voulait prendre sa revanche à tout prix et venger ses morts.L'histoire de l'esclave juive tuée par son maître musulman, bien qu'elle soit véridique, les détails restent vagues, et les chaînes de transmissions des différentes versions ne permettent pas au hadith d'atteindre le niveau d'un hadith sahih, l'histoire sert seulement à appuyer l'argument de la condamnation de l'offense au prophète et au sacré en général.Cependant, elle reste pertinente, semblable à l'histoire de Omar ibn el khattab qui a tué un hypocrite sans prendre la peine de consulter l'avis du prophète. Explication :*Ceux qui soutiennent l'avis que tout le monde peux appliquer les sanctions sur ses propres esclaves sans avoir recours aux responsables et dirigeants s'appuient sur un hadith rapporté par abou daoud ou le prophète dit "Appliquez les sanctions sur les esclaves que vous détenez"une des esclaves de la famille du prophète avait commis l'adultère, le prophète alors ordonna à Ali d'aller appliquer la sanction sur elle, quand il est allé le faire il l'a trouvée en train de saigner, à son retour le prophète lui demande : as-tu terminé? Ali répond : je l'ai trouvée en train de saigner[saignement d'accouchement], le prophète lui dit : attends jusqu'à arrêt du saignement et applique la sanction.A la lumière de ce hadith on comprend que l'application des sanctions dépend de l'état de santé de l'accusé, en l'occurrence le but c'est la réprimande et non pas l'altération de l'état général, cette précision est très significative. *De plus l'application des sanctions est à la charge de ceux qui détiennent le commandement et à eux seuls, certains s'appuient sur l'agissement de Omar ibn el khattab qui a tué un hypocrite et khalid ibn el walid qui a tué un homme pour avoir insulté le prophète, mais ils oublient que Omar et khalid et d'autres compagnons les plus rapprochés du prophètes ce n'était pas n'importe qui, c'étaient des notables avant l'Islam, devenus bras droit du prophète après l'Islam.le hadith rapporté concernant Omar est aussi faible, malgré cela il constitue une preuve importante, il est dit que c'est suite à cet événement que le verset 60 de la sourate 4 est révélé : un hypocrite censé appartenir à la communauté musulmane, a eu un différend avec un juif, celui-ci demande d'aller voir le prophète pour qu'il juge entre eux, l'hypocrite lui dit : non, allons plutôt voir kaab al achraf, le juif refuse, ils ont fini par aller voir le prophète, ce dernier donne alors un jugement en faveur du juif, l'hypocrite rejette le jugement et dit au juif : allons voir Omar! quand ils sont arrivé chez Omar, ils lui ont raconté leur problème, puis Omar leur dit : attendez-moi là, je reviens tout de suite juger entre vous, il est entré chez lui et ramène son épée et reviens frapper le cou de l'hypocrite, le juif effrayé s'est enfui chez le prophète et lui raconte ce qui s'était passé, le prophète surpris dit : je ne pense pas que Omar pourrait tuer un croyant!certaines versions de l'histoire disent qu'ils sont allé voir abou bakr ensuite omar, d'autres disent qu'il s'agit de deux groupes, un groupe d'hypocrites se sont disputés avec un groupe de juifs, le verset est révélé suite à cet événement : {N'as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu'on a fait descendre vers toi [prophète] et à ce qu'on a fait descendre avant toi? Ils veulent prendre pour juge le Tagut, alors que c'est en lui qu'on leur a commandé de ne pas croire. Mais le Diable veut les égarer très loin, dans l'égarement}Omar tue l'hypocrite après avoir appris que celui-ci a rejeté le jugement du prophète. Remarquez le verset précédent de la même sourate qui ordonne de renvoyer tout différend au prophète : {ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement . Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-là à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleur interprétation}vient ensuite l'histoire de l'hypocrite qui rejette le jugement du prophète, un signe flagrant d'apostasie à l'époque {Comment (agiront-ils) quand un malheur les atteindra, à cause de ce qu'ils ont préparé de leurs propres mains ? Puis ils viendrons alors prés de toi, jurant par Allah : "Nous n'avons voulu que le bien et la réconciliation"}n'ayant pas réprimandé Omar, au contraire le Coran approuve le malheur qui a atteint l'hypocrite.Pourquoi les juifs et les hypocrites ont eu comme première intention de voir le prophète ensuite Omar ou Abou Bakr et non pas quelqu'un d'autre? parce que ceux là sont censés maîtriser la loi mieux que n'importe qui.l'histoire du juif agressé par le musulman puis crucifié par Omar est une preuve de plus que l'exécution revient à ceux qui détiennent le commandement.Au final, pour appliquer la loi il faut d'abord qu'il y ait des directives de référence. Maintenant pour approuver ou désapprouver l'acte commis par le jeune tchétchénien, pour revenir à l'histoire du professeur tué par son élève lycéen, étant donné que la personne tuée n'est pas un apostat, ne fallait-il pas qu'il y ait d'abord une convention préalablement signée entre les représentants de la communauté musulmane de France et l'Etat français pour prévenir tout conflit? Ceci dans le cas où l'on admet l'Islam permet que tout un chacun est censé appliquer la loi.Pour conclure le sujet je termine par une petite comparaison avec les textes bibliques prenant en compte le nouveau testament uniquement, je cite deux passages, certainement y en a plusieurs de ce genre : Paul envoie quelqu'un au diable pour qu'il apprenne à ne plus blasphémer, et menace de mort celui qui outrage l'Esprit Saint. - Spoiler:
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